Les services d’aide aux victimes peuvent prendre en charge les victimes de tout type d’infraction ainsi que leurs proches, sur simple demande, même lorsque aucune plainte n’a été déposée à la police. Dans d’autres cas, les victimes sont orientées par la police ou un autre organisme.

L’aide apportée aux victimes et à leurs proches est gratuite et sans obligation. Elle est offerte à toute victime qui le demande ou l’accepte et ce, sans distinction de sexe, de nationalité, de religion, d’opinion ou d’origine sociale.

Les entretiens ont lieu au service d’aide aux victimes, dans un local garantissant la discrétion et si nécessaire à domicile ou à l’hôpital.

Les services d’aide aux victimes disposent d’une équipe professionnelle comportant au moins un(e) psychologue et un ou plusieurs intervenants qualifiés dans les sciences humaines.  Ils procurent à court, moyen ou long terme :

  • une aide dans les démarches d’ordre administratif, social et juridique
  • une aide psychologique adaptée aux conséquences de l’événement subi

Les services d’aide aux victimes contactent, dès que possible, les victimes qui ont autorisé les services de police à communiquer leurs coordonnées. Ils accompagnent les victimes qui sollicitent une aide, tout au long de leur démarches, pour faire face aux conséquences de la victimisation, en ce compris la victimisation secondaire, et, si possible, les aider à en obtenir réparation.

Les services d’aide aux victimes peuvent assister les victimes dans le cadre d’une requête auprès de la Commission pour l’aide financière aux victimes d’actes intentionnels, de violence ou en cas d’audition par le Tribunal d’application des peines.  Ils peuvent également accompagner celles-ci chez le médecin, à la police, au parquet ou au tribunal.

Les Services d’Aide aux Victimes sont indépendants de la police et de la justice.

Tous leurs collaborateurs sont tenus au secret professionnel.